les miracles du Coran
Chapitre 3 : Les réalités scientifiques et les miracles du Coran
" Nous leur montrons nos signes dans tous les horizons, tout comme dans leurs propres personnes jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est la vérité " Coran 41/53
LE CORAN ET l'ASTRONOMIE
1. LA CONCEPTION DE L'UNIVERS VUE À TRAVERS LE CORAN
2. LA CRÉATION DES CIEUX
3. LES ÉTOILES ET LES PLANÈTES
4. LE SOLEIL ET LA LUNE
5. LES ORBITES TELLES QU'ELLES SONT DÉCRITES DANS LE CORAN
6. LE TOIT PROTÉGÉ
7. LA RELATIVITÉ DU TEMPS
8. LA RONDEUR DE LA TERRE
LE CORAN ET LA GéOLOGIE
1. LA FONCTION DES MONTAGNES
2. LA PLUIE
3. La quantité de pluie
4. La formation de la pluie
5. La pluie ou comment donner vie à une terre morte
6. LES VENTS FÉCONDANTS
LE CORAN ET LA BIOLOGIE
1. LA NAISSANCE DE L'HOMME
2. Une goutte de semence
3. Le mélange dans la semence
4. La détermination du sexe d'un bébé
5. L'adhérence s'accrochant à l'utérus
Introduction:
Le Coran a été révélé par Dieu il y a de cela 14 siècles. Ce n'est pas un livre scientifique mais il inclut néanmoins quelques explications scientifiques dans un contexte religieux. Par ailleurs, ces explications n'ont jamais été en contradiction avec les résultats de la science moderne. Au contraire, certains faits découverts grâce à la technologie du 20ème siècle ont été révélés dans le Coran il y a de cela 14 siècles. Ceci nous prouve que le Coran est l'une des preuves les plus importantes qui proclame l'existence de Dieu.
LA CONCEPTION DE L'UNIVERS VUE À TRAVERS LE CORAN
Grâce aux données recueillies au 20ème siècle, on a découvert que l'Univers est né brusquement du néant. Cette théorie, qui est connue sous le nom du big bang, soutient que l'Univers est le résultat de cette grande explosion.
Nous avons déjà parcouru cette théorie dans son contexte historique en nous appuyant sur des preuves scientifiques dans le chapitre "du non-être à l'être". Dans ce chapitre, nous verrons quels sont les faits scientifiques qui expliquent la création de l'Univers et qui nous avaient déjà été révélés dans le Coran.
Il existe des preuves très convaincantes concernant la théorie du big bang. La constante expansion de l'Univers et son illustration la plus significative sont: l'éloignement graduel des galaxies et des corps célestes les uns par rapport aux autres. Pour mieux comprendre ce phénomène, comparons l'Univers avec la surface d'un ballon qui est en train d'être gonflé. Tout comme les points sur la surface d'un ballon s'éloignent les uns des autres pendant que le ballon est gonflé, les objets dans l'espace s'éloignent les uns des autres pendant que l'Univers continue à se dilater.
Nous pouvons lire à ce sujet dans le Coran:
"Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance et Nous l'étendons (constamment) dans l'immensité." (Sourate 51, "les vents disperseurs", v. 47)
Dans un autre verset qui se rapporte aux cieux, nous pouvons lire:
"Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas?" (Sourate 21, "les prophètes", v. 30)
Le terme arabe "ratk", qui est traduit dans ce verset par "former une masse compacte", signifie selon les dictionnaires arabes "toutes choses proches, solides, invulnérables, et unies dans une masse solide". Il est donc utilisé dans une situation où deux morceaux différents forment une même entité. Le verbe "séparer" est traduit dans ce verset par le verbe arabe "fatk" qui signifie fendre un objet en état de "ratk". La germination d'une graine et l'apparition de ses bourgeons sont par exemple exprimées par ce verbe.
Considérons maintenant à nouveau ce verset qui se réfère à un temps où les cieux et la terre étaient en état de "ratk". Puis, ils se sont divisés en deux dans le sens du verbe "fatk". C'est à dire que l'un d'entre eux s'est séparé et a poursuivi son chemin. En effet, lorsque nous observons les premiers instants du big bang, nous constatons que la tache appelée "œuf cosmique" contenait toute la matière présente dans l'Univers. Tout ce qui n'était pas encore créé, même les cieux et la terre, était contenu dans cette tache en état de "ratk". Par la suite, cet "œuf cosmique" a explosé et toute la matière qu'il contenait est devenue "fatk".
Si nous comparons les expressions de ce verset avec les résultats scientifiques, nous constatons qu'elles s'accordent parfaitement les unes avec les autres. N'oublions pas que ces résultats n'ont été découverts qu'au 20ème siècle.
LA CRÉATION DES CIEUX
Steven Weinberg, auteur du livre The First Three Minutes, a dit qu'un rapide coup d'œil suffisait pour que n'importe qui ait l'impression que le ciel et l'Univers soient "immuables". En fait, si nous observons attentivement, nous remarquons que les nuages voguent devant la lune, que la voûte céleste tourne autour de l'étoile du pôle, que la lune croît et décroît en un peu plus de 28 jours et que cette même lune ainsi que les planètes se déplacent selon un plan défini par les étoiles. Cependant, nous savons que tout ceux-ci ne sont que des événements locaux causés par les mouvements de notre système solaire. Weinberg a également ajouté qu'en plus des planètes, les étoiles semblent aussi être immobiles.
"Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement: "Sois", et elle est aussitôt."
(Sourate 2, "la vache", v. 117)
En effet, un coup d'œil rapide sur le ciel peut donner à celui qui l'observe le sentiment que tout y est très stable et régulier. Pourtant, ce n'est pas le cas: il existe bel et bien une grande activité dans le ciel qui, même si elle passe inaperçue à l'œil nu, a été rapportée il y a des siècles dans le Coran.
"Par le ciel aux voies parfaitement tracées!" (Sourate 51, "les vents disperseurs", v. 7)
Il existe beaucoup de versets du Coran qui se rapportent au ciel, la plupart du temps dans son sens pluriel. Le mot "semavat", qui signifie les "cieux", désigne en arabe aussi bien l'atmosphère de la Terre que celui de l'espace.
Le premier point méritant d'être souligné ici est l'utilisation plurielle du mot "ciel". Cette désignation représente l'un des miracles du Coran. Expliquons-en les raisons:
Supposons que nous sortions dehors et que nous levions notre tête au ciel. Que verrions-nous? Si c'est l'été, probablement un ciel bleu et clair et quelques nuages flottant dans le vent et si c'est l'hiver, un ciel gris et brumeux couvert de nuages. Quoi que nous observions, nous ne pouvons pas voir l'atmosphère qui entoure le monde. Nous ne pouvons jamais observer non plus que cette atmosphère comporte en fait plusieurs couches. Que le Coran mentionne ce détail inobservable à l'œil nu est une grande preuve que ces paroles appartiennent à Dieu:
"Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène (sur elle) le regard. Y vois-tu une brèche quelconque? Puis, retourne ton regard par deux fois: le regard te reviendra humilié et frustré." (Sourate 67, "la royauté", v. 3-4)
L'espace peut être imaginé comme une énorme cavité: une cavité infiniment vaste, contenant des étoiles, des planètes et des corps en mouvement. Cependant, l'espace n'est pas une cavité abandonnée à elle-même. C'est un système se composant d'étoiles innombrables, de systèmes solaires, de planètes, de satellites et de comètes. Il est du reste révélé dans le Coran que le ciel et l'espace ont été créés en parfaite harmonie:
"N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli; et comment il est sans fissures?" (Sourate 50, "Qâf", v. 6)
LES ÉTOILES ET LES PLANÈTES
Étudions d'abord la signification du mot "étoile" dans le Coran. Comme cela a été révélé dans le Coran, les étoiles désignées par les mots "necm" (étoile) et "kandil" (lampe) ont deux fonctions principales: elles sont à la fois une source de lumière et elles sont utilisées pour la navigation.
Il est en particulier mentionné dans les versets décrivant le jour de la résurrection que la lumière des étoiles sera éteinte et deviendra faible. Par exemple, le mot "kandil" est utilisé lorsqu'il s'agit de décrire le Soleil, qui est aussi une étoile. Le même mot est utilisé lorsque l'on se réfère aux étoiles ornant le ciel. Cependant, il existe une très nette distinction entre les mots "nur" (lumière), qui est utilisé pour décrire la lune, et "kandil". C'est donc de cette façon que les étoiles sont distinguées des autres objets projetant de la lumière. Ce fait, qui ne pouvait pas être connu il y a 14 siècles, est l'un des miracles du Coran.
Selon les versets du Coran, la deuxième fonction des étoiles est de servir de guide pour la navigation. Ces versets sont clairs en ce qui concerne la possibilité de déterminer la bonne direction avec la seule aide des étoiles. Le mot "necm" est utilisé dans chacun de ces versets. En effet, avant l'invention de la boussole -qui a joué un rôle prépondérant dans les découvertes géographiques du Moyen Âge- la navigation n'était possible que de nuit et cela grâce à l'aide des étoiles.
Mais, comment les étoiles peuvent-elles nous indiquer la direction à suivre? Ceci n'est bien sûr possible que si elles sont rangées selon un certain ordre dans un endroit fixé pour chacune d'elles. Si une étoile apparaissait une nuit dans un endroit et une nuit dans un autre, il deviendrait alors impossible de se guider par rapport à elles. Dans un tel contexte, les endroits où apparaissent les étoiles dans le ciel ont une importance particulière. Dieu le souligne dans le Coran:
"Non! ... Je jure par les positions des étoiles (dans le firmament). Et c'est vraiment un serment solennel, si vous saviez." (Sourate 56, "l'évènement attendu", v. 75-76)
LE SOLEIL ET LA LUNE
Il existe de nombreux versets du Coran qui mentionnent le Soleil et la Lune. Quand nous étudions les termes arabes, nous découvrons une propriété intéressante qui mérite d'être soulignée. Dans ces versets, les mots "sirac" (lampe) et "vahhac" (lumineux-ardent) sont utilisés pour caractériser le Soleil. Pour la Lune, au contraire, c'est le mot "munir" (éclairant, brillant) qui est utilisé. Ceci est dû au fait suivant: alors que le Soleil produit à la fois une énorme quantité de chaleur et de lumière suite aux réactions nucléaires qui se déclenchent à l'intérieur, la Lune ne fait que réfléchir la lumière qu'elle reçoit du Soleil. Les versets suivants font explicitement référence à cette distinction:
"N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés et y a fait de la Lune une lumière et du Soleil une lampe?" (Sourate 71, "Noé", v. 15-16)
"… construit au-dessus de vous sept (cieux) renforcés, (y) avons placé une lampe (le Soleil) très ardente." (Sourate 78, "les prophètes", v. 12-13)
"Exalté soit Celui qui a placé au ciel des constellations et y a placé un luminaire (le Soleil) et aussi une lune éclairante!" (Sourate 25, "la différenciation absolue", v. 61)
La différence qui existe entre le Soleil et la Lune est parfaitement évidente dans ces versets. L'un est décrit comme étant une source de lumière alors que l'autre comme étant simplement un agent reflétant la lumière. Il est strictement impossible qu'un tel détail ait été connu à ce moment-là. Il a fallu attendre des siècles avant que les hommes acquièrent cette connaissance. Par conséquent, le fait même que cette information soit déjà révélée dans le Coran est une preuve à elle seule pour dire que ce livre est sans aucun doute la révélation de Dieu.
Étudions maintenant une autre caractéristique magnifique des corps célestes: leurs mouvements dans l'espace.
LES ORBITES TELLES QU'ELLES SONT DÉCRITES DANS LE CORAN
Nous venons de souligner que tous les corps célestes sont en constant mouvement dans l'espace. Ces mouvements sont complètement dirigés et contrôlés et tout corps se déplace sur une orbite calculée. Dans le Coran, il existe certains versets qui font référence au Soleil et à la Lune:
Le Soleil et la Lune (évoluent) selon un calcul (minutieux)." (Sourate 55, "le Très Miséricordieux", 5)
Le Soleil ne peut rattraper la Lune, ni la nuit devancer le jour; et chacun vogue dans une orbite." (Sourate 36, "Ya-sîn", v. 40)
Nous pouvons lire à ce sujet dans un autre verset:
"Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le Soleil et la Lune, chacun voguant dans une orbite." (Sourate 21, "les prophètes", v. 33)
Selon une théorie actuellement reconnue, les corps massifs et volumineux de l'Univers exercent une force de gravité sur les corps plus petits. Par exemple, la Lune tourne sur une orbite autour de la Terre car celle-ci a un plus grand volume. La Terre et d'autres planètes du système solaire se déplacent sur une orbite autour du Soleil. Il existe parallèlement un système plus grand encore autour duquel notre système solaire gravite. Le point le plus crucial de tout ceci est qu'aucun des étoiles, planètes et corps célestes présents dans l'espace n'entreprend une seule démarche de façon non contrôlée, ce qui pourrait l'amener à couper à travers l'orbite d'un autre corps et le heurter.
Le Coran met du reste en évidence le mouvement harmonieux de ces corps:
"Par le ciel aux voies parfaitement tracées!" (Sourate 51, "les vents disperseurs", v. 7)
Le Soleil, une des milliards d'étoiles présentes dans l'Univers, se déplace en parcourant plus de 17 millions de kilomètres par jour dans l'espace. Ce voyage entrepris par le Soleil est décrit ainsi dans le Coran:
"Et le Soleil court vers un gîte qui lui est assigné: telle est la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient." (Sourate 36, "Ya-sîn", v. 38)
LE TOIT PROTÉGÉ
"Et Nous avons fait du ciel un toit protégé. Et cependant ils se détournent de ses signes." (Sourate 21, "les prophètes", v. 32)
Presque tout le monde a déjà vu des images de la surface lunaire. Sa structure en surface est très inégale et ceci est dû aux innombrables météores qui s'y sont écrasées. La multitude de cratères formés par ces météores est l'une des caractéristiques particulières de la lune. Il paraît clair que n'importe quelle station spatiale ou n'importe quel site résidentiel établis sur la surface de la lune sans bouclier spécial serait très probablement démoli avant peu. La seule méthode pour empêcher ceci serait "de les protéger" de n'importe quelle façon.
Si "le toit protégé" n'existait pas, les dangers menaçant la Terre seraient sûrement plus nombreux que ceux présents sur cette image.
La Terre est dotée naturellement de cette protection à laquelle nous ne pensons presque jamais. Les gens n'ont donc pas besoin de prendre des mesures supplémentaires pour se protéger. L'atmosphère est capable de détruire tous les météores, petits ou grands, qui s'approcheraient de la Terre; elle est capable de filtrer tous les rayons nocifs provenant de l'espace et assure ainsi une fonction vitale pour la permanence de la vie humaine.
De nombreux rayons nuisibles et même mortels provenant du Soleil et d'autres étoiles atteignent la Terre. Les explosions d'énergie, ainsi que les flamboiements qui ont lieu dans le Soleil, constituent la source principale de ces rayons nocifs puisque le Soleil est l'étoile la plus proche de la Terre.
Lors de ces flamboiements solaires, un nuage de plasma est rejeté dans l'espace à une vitesse moyenne de 1.500 km/s. Ce nuage de plasma, composé de protons positivement chargés et d'électrons négativement chargés, est électriquement conducteur. Comme le nuage s'approche de la Terre à une vitesse de 1.500 km/s, il commence à produire un courant électrique sous l'effet du champ magnétique qui se trouve autour de la Terre. Puis, ce champ magnétique terrestre exerce une force de poussée sur ce nuage de plasma qui est traversé par un courant. Cette force arrête le mouvement du nuage et le garde à une certaine distance de la Terre. Jetons maintenant un coup d'œil à la puissance de ce nuage de plasma qui "est arrêté" avant d'atteindre la Terre.
Bien que ce nuage de plasma soit arrêté par le champ magnétique de la Terre, ses effets sont encore bien visibles depuis la Terre. À la suite d'éclairs puissants, les transformateurs électriques des lignes au voltage élevé ainsi que les fusibles des réseaux électriques peuvent exploser, et les réseaux de transmission peuvent se trouver endommagés.
Dans une explosion dite de tache solaire, l'énergie libérée est équivalente à 100 milliards de fois la bombe atomique lâchée sur Hiroshima. Cinquante-huit heures après l'éclair produit, une activité extrême peut être observée sur l'aiguille d'une boussole, et la chaleur peut s'élever jusqu'à 2.500°C à une distance d'environ 250 kilomètres au-dessus de l'atmosphère.
Il existe également un autre courant de particules, appelé "vent solaire", qui est diffusé par le Soleil à une vitesse d'approximativement 400 km/s. Ces vents solaires sont contrôlés par une couche de particules électriquement chargées appelée: "Ceinture de Radiation Van Allen". Cette ceinture se forme sous l'effet du champ magnétique terrestre et elle empêche les vents solaires de créer des dommages sur Terre. Cette couche de particules n'est possible que grâce aux caractéristiques spécifiques du noyau de la Terre. En effet, le noyau contient des métaux magnétiques tels que le fer et le nickel. La caractéristique la plus importante de ce noyau est qu'il se compose de deux structures distinctes: le noyau intérieur est solide alors que le noyau externe est liquide. Les deux couches du noyau se déplacent constamment l'une autour de l'autre. C'est de ce mouvement que naît l'effet magnétique contenu dans les métaux et qui permet la formation d'un champ magnétique. La ceinture de Van Allen n'est alors qu'une extension de ce champ magnétique qui atteint les couches extérieures de l'atmosphère. Ce champ magnétique protège la Terre contre tout danger provenant de l'espace. Ainsi les vents solaires ne peuvent pas passer à travers la ceinture de Van Allen qui se situe à quelques 65.000 km. de la Terre. Lorsque, sous forme de particules électriquement chargées, ils pénètrent ce champ magnétique, ils se décomposent instantanément et coulent autour de la ceinture.
Comme la ceinture de Van Allen, l'atmosphère de la Terre protège cette dernière contre les effets destructifs de l'espace. Nous avons déjà mentionné que l'atmosphère protège la Terre contre les météores. Ce n'est cependant pas son unique caractéristique. Soulignons aussi la température de -273°C de l'espace extra-atmosphérique, appelée "le zéro absolu", qui aurait un effet dévastateur sur les populations si l'atmosphère n'augmentait pas en permanence les températures de la Terre.
Ce qui est plus intéressant est que l'atmosphère laisse passer seulement les rayons inoffensifs, les ondes radio et la lumière visible, qui sont tous des caractéristiques essentielles pour la vie. Les rayons ultraviolets, qui ne pénètrent que partiellement à travers l'atmosphère, sont très importants pour la photosynthèse des plantes et pour la survie de tous les êtres vivants. Cette radiation, très fortement émise par le Soleil vers la Terre, est filtrée à l'aide de la couche d'ozone de l'atmosphère et seule la partie nécessaire à notre survie l'atteint. Les rayons du soleil sont donc une des conditions indispensables à la vie.
Brièvement, il existe donc un excellent système qui entoure la Terre et la protège contre des dangers externes. Dans le Coran, cette protection que détient la Terre est indiquée dans le verset suivant:
"Et Nous avons fait du ciel un toit protégé. Et cependant ils se détournent de ses signes." (Sourate 21, "les prophètes", v. 32)
Il n'existe aucun doute qu'il était impossible, au 7ème siècle, de connaître les qualités protectrices de l'atmosphère ou l'existence de la ceinture de Van Allen. Cependant, l'expression "un toit protégé" désigne parfaitement les agents protecteurs de la Terre qui n'ont pas été découverts avant les temps modernes. Ainsi, lorsque que le verset ci-dessus définit les cieux comme étant "un toit protégé", il prouve sans aucun doute que le Coran a été révélé par un Créateur qui a la connaissance absolue.
LA RELATIVITÉ DU TEMPS
La relativité du temps est une réalité scientifique qui a été prouvée au début du 20ème siècle. Cependant, jusqu'à ce qu'Einstein ait avancé sa "théorie de la relativité", personne n'avait jamais pensé que le temps pouvait être relatif et contingent en vitesse et en masse.
"C'est Lui qui vous a soumis la terre: parcourez donc ses grandes étendues. Mangez de ce qu'Il vous fournit. Vers Lui est la Résurrection."(Sourate 67, "la royauté", v. 15)
À une exception près cependant: le Coran. Il a en effet rapporté des informations sur la relativité du temps! Les trois versets qui y sont associés sont les suivants:
"Et ils te demandent de hâter (l'arrivée) du châtiment. Jamais Dieu ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez." (Sourate 22, "le pèlerinage", v. 47)
"Du ciel, Il administre toute affaire sur terre et la fait ensuite monter vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate 32, "la prosternation", v. 5)
Les anges ainsi que le Roûh (l'Esprit c'est-à-dire Djibrîl) montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans." (Sourate 70, "les voies ascensionnelles", v. 4)
Cette référence du Coran à la relativité du temps a été révélée en 610 et elle constitue une autre preuve qu'il s'agit de toute évidence d'un livre divin.
LA RONDEUR DE LA TERRE
L'arabe, la langue du Coran, est fort riche et développé. Son vocabulaire est très vaste et les mots peuvent avoir plusieurs significations. Pour cette raison, certains des verbes arabes ne peuvent être traduits dans d'autres langues que par des mots simples aux sens limités. Par exemple, le verbe "hashiya" signifie "craindre avec étonnement" (d'autres mots sont utilisés pour d'autres types de craintes) ou bien le mot "karia" est utilisé pour définir soit "une adversité qui frappe" soit "le jour de la résurrection".
Un autre de ces verbes est "tekvir". En français, ce verbe signifie "faire qu'une chose s'enroule autour d'une autre, puis la plier comme un vêtement rangé". Soulignons que dans les dictionnaires arabes ce mot est utilisé pour définir une action d'enrouler une chose autour d'une autre, à la manière dont on se coiffe d'un turban. Lisons maintenant le verset où le verbe "tekvir" est utilisé:
"Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit." (Sourate 39, "les groupes homogènes", v. 5)
L'information apportée dans le verset ci-dessus et qui mentionne le fait que le jour et la nuit s'enveloppent mutuellement, inclut des informations précises sur la forme du monde. Car cette situation ne peut être vraie que si la Terre est ronde. Ceci nous montre que dans le Coran, la rondeur de la Terre a été mentionnée.
L'astronomie en ce temps-là, décrivait pourtant la Terre différemment. À cette époque, on pensait que le monde était plat et par conséquent, tous les calculs et toutes les explications scientifiques étaient basées sur cette croyance. Mais le Coran qui est la parole de Dieu qui contient de toute évidence les mots les plus adaptés pour décrire l'Univers est venu corriger ces erreurs.
LA FONCTION DES MONTAGNES
Selon les découvertes géologiques, les montagnes se sont formées suite aux mouvements et aux collisions de plaques énormes qui constituent la croûte de la Terre. Ces plaques sont si grandes qu'elles portent l'ensemble des continents. Quand deux plaques se heurtent, l'un des continents glisse habituellement sous un autre et les débris qui se trouvent entre eux s'élèvent. Les grandes courbes qui se trouvent dans les débris comprimés forment ainsi les montagnes, puisqu'elles sont plus élevées que leurs environnements. Cependant, cette saillie qui définit les montagnes continuent sous terre aussi bien que sur terre. Cela signifie donc que ces montagnes ont une partie qui se prolonge vers le bas aussi grande que celle qui est visible. Ces prolongements vers le bas empêchent la croûte de la Terre de glisser sur la couche de magma ou entre ses propres couches.
Ainsi que le clarifie cette explication, l'une des caractéristiques la plus étonnante des montagnes est la formation aux points de conjonction des plaques terrestres qui sont fortement pressées ensemble quand elles se rapprochent, et les maintiennent. Nous pouvons ainsi comparer les montagnes aux clous qui tiennent deux planches de bois.
En outre, la pression que les montagnes exercent sur la croûte terrestre, due à leurs énormes masses, empêche que les mouvements de magma, qui se trouvent dans le noyau de la Terre, ne l'atteignent et ne détruisent la croûte terrestre. La couche centrale de la Terre, appelée le noyau, est une zone composée de substances devenues liquides après avoir été en contact avec des températures s'élevant à plusieurs milliers de degrés. Les mouvements qui s'opèrent dans le noyau provoquent la séparation de régions qui se forment entre les plaques constituant la Terre. Les montagnes qui se forment alors dans ces régions obstruent des mouvements ascendants et protègent le monde contre des tremblements de terre violents.
Il est très intéressant de noter que ces faits techniques découverts par la géologie moderne, ont été indiqués dans le Coran il y a de cela des siècles. Dans un verset décrivant les montagnes, nous pouvons lire:
"Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous; et Il y a propagé des animaux de toute espèce." (Sourate 31, "Lokman", v. 10)
Grâce à ce verset, le Coran a réfuté une croyance superstitieuse qui était alors communément acceptée. Ayant une connaissance astronomique primitive comme beaucoup d'autres communautés de leur temps, les Arabes pensaient que les cieux s'élevaient au-dessus des montagnes. Il s'agissait là d'une croyance traditionnelle qui a été par la suite ajoutée à l'explication de l'Univers dans l'Ancien Testament. Cette croyance soutenait qu'il existait d'immenses montagnes aux deux extrémités d'un monde plat: on les appelait les "contreforts" des cieux. On les imaginait comme étant deux piliers qui soutenaient les cieux au-dessus de la terre. Le verset ci-dessus a réfuté cette allégation en affirmant que les cieux ne comportaient aucun "pilier". La véritable fonction géologique des montagnes qui consiste à empêcher les tremblements de terre a donc été révélée dans le Coran.
Un autre verset souligne le même point:
"Et Nous avons placé des montagnes fermes dans la terre, afin qu'elle ne s'ébranle pas en les (entraînant). Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu'ils se guident." (Sourate 21, "les prophètes", v. 31)
LA PLUIE
La pluie est l'un des facteurs les plus importants de la vie sur terre. Elle est un préalable à la présence de la vie sur terre. La pluie, bénéfique et indispensable à tout être vivant, est mentionnée dans divers versets du Coran avec des informations substantielles concernant sa formation, ses proportions et ses effets. L'impossibilité que de telles informations puissent avoir été connues au moment de la révélation du Coran nous prouve encore une fois qu'il représente la parole de Dieu. Examinons maintenant cette information.
La quantité de pluie
Dans le onzième verset de la sourate "l'ornement", la pluie est définie comme étant de l'eau qui est envoyée vers le bas suivant une mesure:
"Celui qui a fait descendre l'eau du ciel avec mesure et avec laquelle Nous ranimons une cité morte (aride). Ainsi vous serez ressuscités." (Sourate 43, "l'ornement", v. 11)
Cette "mesure" mentionnée dans ce verset fait appel à certaines caractéristiques de la pluie. Tout d'abord, la quantité de pluie qui tombe sur terre est toujours identique. On estime qu'en une seconde, 16 millions de tonnes d'eau s'évaporent de la terre. Ce nombre est exactement égal à la quantité d'eau qui tombe sur terre en une seconde. Conclusion: l'eau circule sans interruption en un cycle équilibré selon une "mesure".
Une autre règle précisée concernant la pluie est sa vitesse de chute. L'altitude minimum des nuages de pluie est de 1200 mètres. Une fois lâché de cette hauteur, un objet d'une taille et d'un poids identiques à une goutte de pluie, accélère sans cesse et tombe sur terre à une vitesse de 558 km/h.
Il est clair que n'importe quel objet qui frapperait la terre à cette vitesse serait gravement endommagé. Si la pluie tombait d'une autre manière, toutes les terres moissonnées seraient détruites, les zones résidentielles, les maisons et les voitures seraient endommagées, les gens ne pourraient plus marcher dans les rues sans prendre de précautions supplémentaires. De plus, ces calculs n'ont été faits que pour des nuages situés à 1200 mètres d'altitude, alors qu'il existe également des nuages de pluie qui s'élèvent à une altitude de 10.000 mètres.
Une goutte de pluie tombant d'une telle hauteur devrait atteindre une vitesse destructrice. Mais le scénario écrit pour la pluie a décidé de la mettre en scène d'une autre façon. Quelle que soit leur hauteur de départ, la vitesse moyenne des gouttes de pluie n'est que de 8 à 10 km/h quand elles atteignent la terre, et ceci grâce à la forme spéciale qu'elles prennent. Cette forme spéciale augmente l'effet de frottement contenu dans l'atmosphère et empêche que les gouttes de pluie ne dépassent une certaine vitesse "limite". (De nos jours, les parachutes sont conçus en utilisant cette technique.)
Ce n'est pas tout au sujet des "règles" de la pluie. Par exemple, soulignons qu'au sein des couches atmosphériques où se forme la pluie, la température peut baisser jusqu'à -40°C. En dépit de ceci, les gouttes de pluie ne se transforment jamais en particules de glace. (Ce qui impliquerait certainement une menace mortelle pour les créatures vivant sur terre.) La raison est que l'eau de l'atmosphère est de l'eau pure. L'eau pure ne gèle pas, même à des températures très basses.
La formation de la pluie
Pendant longtemps, la formation de la pluie constituait un grand mystère pour les hommes. Ce n'est seulement qu'après l'invention de radars météorologiques qu'il a été possible de comprendre le mécanisme de la formation de la pluie. Celle-ci se déroule en trois étapes: d'abord, "la matière première" de la pluie monte vers le ciel; puis, des nuages se forment et finalement, les gouttes de pluie apparaissent. Ces étapes sont clairement définies dans le Coran depuis des siècles;
"Dieu, c'est Lui qui envoie les vents qui soulèvent des nuages, puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsqu'Il atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent." (Sourate 30, "les Gréco-Romains", v. 48)
Jetons maintenant un coup d'œil aux trois étapes mentionnées dans ce verset:
La première étape: "Dieu, c'est Lui qui envoie les vents..."
Les innombrables bulles d'air formées par l'écume des océans éclatent et causent l'éjection de particules d'eau vers le ciel. Ces particules, qui sont riches en sel, sont alors emportées par les vents et se déplacent en direction de l'atmosphère. Ces particules, qu'on nomme aérosols, forment alors des nuages sous forme de gouttelettes infimes en rassemblant autour d'elles-mêmes toute la vapeur d'eau émanant des mers, par un mécanisme appelé "piège à eau".
La deuxième étape: "qui soulèvent des nuages; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux."
Les nuages sont donc formés à partir de vapeur d'eau qui se condense autour de ces cristaux de sel ou autour des particules de poussière qui se trouvent dans le ciel. Puisque les gouttes d'eau qui se trouvent à l'intérieur de ces derniers sont très petites (elles ont un diamètre compris entre 0,01 et 0,02 millimètres), les nuages sont suspendus dans l'air et s'étendent dans le ciel. C'est ainsi que le ciel est couvert de nuages.
"C'est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l'eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux. D'elle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent." (Sourate 16, "les abeilles", v. 10-11)
La troisième étape: "Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs."
Dans cette étape, les particules d'eau qui entourent les cristaux de sel et les particules de poussière prennent petit à petit du volume. C'est ainsi que les gouttes se forment et, devenant plus lourdes que l'air, se détachent des nuages et commencent à tomber sur terre sous forme de pluie. Chaque étape de la formation de la pluie est annoncée dans les versets du Coran. En outre, ces étapes sont expliquées dans l'ordre où elles ont réellement lieu… Comme beaucoup d'autres phénomènes naturels, c'est encore le Coran qui en fournit la description la plus judicieuse sans compter le fait qu'elle a été faite il y a des siècles à un moment où il n'y avait pas la moindre avancée de la science humaine.
La pluie ou comment donner vie à une terre morte
Dans le Coran, plusieurs versets attirent notre attention sur une fonction particulière de la pluie: Dieu "fait revivre par elle une contrée morte". On rencontre ce même sens dans le verset suivant:
"Nous fîmes descendre du ciel une eau pure et purifiante, pour faire revivre par elle une contrée morte, et donner à boire aux multiples bestiaux et hommes que Nous avons créés." (Sourate 25, "la différenciation absolue", v. 48-49)
En plus de sa capacité à pourvoir la terre en eau, ce qui est indispensable aux êtres vivants, la pluie a également un effet fertilisant. Les gouttes de pluie, qui atteignent les nuages après s'être évaporées des mers, contiennent certaines substances "qui donneront vie" à une terre morte. Ces gouttes "qui donneront vie" à une terre morte sont appelées "gouttes de tension de surface". Elles se forment au niveau supérieur de la surface d'une mer, qui est à son tour appelée "couche micro" par les biologistes. À l'intérieur de cette couche, qui est plus mince qu'un dixième de millimètre, il y a plusieurs résidus organiques dus à la pollution des algues et des zooplanctons microscopiques. Certains de ces résidus emmagasinent quelques éléments rares qui se trouvent dans l'eau de mer tel que le phosphore, le magnésium, le potassium ainsi que certains métaux lourds comme le cuivre, le zinc, le cobalt et le plomb. Ces gouttes chargées d'engrais sont alors soulevées jusqu'au ciel par les vents et, après un moment, retombent sur terre en même temps que les gouttes de pluie. Ce qui permet aux graines et aux plantes terrestres de trouver à leur tour divers sels et éléments minéraux nécessaires à leur croissance... Nous pouvons lire à ce sujet dans le Coran:
"Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu'on moissonne." (Sourate 50, "Qâf", v. 9)
Ces sels qui tombent en même temps que la pluie sont représentatifs de certains engrais (calcium, magnésium, potassium etc.) utilisés pour augmenter la fertilité. Les métaux lourds trouvés dans ces types d'aérosols sont également des éléments qui augmentent la fertilité du sol et assurent un meilleur développement des plantes. Les forêts se développent et s'alimentent pareillement à l'aide de ces aérosols d'origine marine. Ce sont 150 millions de tonnes d'engrais qui tombent sur la surface totale de la terre chaque année. À défaut d'une telle fertilisation naturelle, il n'existerait que peu de végétation sur terre et l'équilibre écologique serait endommagé. Ce qui est plus intéressant est que cette vérité, découverte par la science moderne, a été annoncée par Dieu dans le Coran il y a de cela plusieurs siècles.
LES VENTS FÉCONDANTS
Dans le Coran, les vents sont qualifiés de "vents fécondants".
"Et Nous envoyons les vents fécondants (pour charger lourdement les nuages de pluie); et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n'êtes pas en mesure de conserver." (Sourate 15, "al-Hijr", v. 22)
En arabe, le mot "fécondant" signifie "fécondation des plantes et des nuages". La science moderne a prouvé en effet que les vents avaient deux fonctions. Les vents, tels qu'ils ont été mentionnés auparavant, fécondent les nuages en apportant les cristaux nécessaires à la formation des gouttes de pluie et ils fécondent également les plantes.
Les plantes rejettent dans l'air des graines de pollen qui comportent des cellules contenant des spermatozoïdes. La plupart des plantes ont été idéalement créées pour récupérer le pollen que le vent transporte. Les pommes de pin, certaines fleurs qui pendent et quelques autres plantes comportent des canaux qui sont sensibles aux courants d'air, et qui par la suite propagent ces graines vers d'autres plantes de la même espèce. Les graines de pollen contenant les spermatozoïdes atteignent les organes reproducteurs grâce à ces canaux. Le pollen atteignant l'ovule fertilise l'œuf, ce qui a le pouvoir de transformer les ovules en graines.
LE CARACTÈRE UNIQUE DE L'EMPREINTE DIGITALE
L'empreinte digitale, qui est la configuration visible que la peau prend sur le bout du doigt, est absolument unique. Chaque personne vivant sur terre a des empreintes digitales uniques. Tous les hommes qui ont vécu jusqu'à aujourd'hui ont toujours eu des empreintes digitales différentes. De plus, ces empreintes restent intactes durant toute la vie à moins qu'un accident ne survienne à la personne à qui elles appartiennent.
C'est pourquoi l'empreinte digitale est reconnue comme étant une sorte de "carte d'identité" très importante et elle est largement utilisée dans ce sens sur terre.
Les empreintes digitales de chaque individu ayant vécu sur terre sont toutes uniques.
Il y a de cela deux siècles, la fonction de l'empreinte digitale n'était pas si importante, car ce n'est qu'à la fin du 19ème siècle que l'on a découvert que toutes les empreintes digitales étaient distinctes les unes des autres. En 1880, Henry Faulds, un scientifique anglais, a souligné, dans un article édité dans Nature, que les empreintes digitales des gens ne subissaient aucun changement durant toute leur vie. Ainsi, des suspects pouvaient être reconnus coupables grâce aux empreintes digitales qu'ils laissaient sur des surfaces telles que le verre.32 En 1884, un meurtre a été pour la première fois résolu grâce au moyen d'identification que les empreintes digitales avaient fourni aux enquêteurs. Depuis, les empreintes digitales sont devenues une méthode importante d'identification. Cependant, avant le 19ème siècle, il est clair que personne n'avait jamais pensé au fait que la forme onduleuse du bout du doigt ait eu une quelconque signification.
Au 7ème siècle déjà, le Coran a précisé que les bouts des doigts des êtres humains comportaient une caractéristique importante:
"L'homme (le mécréant), pense-t-il que Nous ne réunirons jamais ses os? Mais si! Nous sommes capable de remettre à leur place les extrémités de ses doigts." (Sourate 75, "la résurrection", v. 3-4)
LA NAISSANCE DE L'HOMME
Divers points sont traités dans le Coran pour inviter les gens à croire. Parfois ce sont les cieux, parfois les animaux et parfois les plantes qui sont mis en évidence pour confirmer à l'homme l'existence de Dieu. Plusieurs versets attirent aussi l'attention des gens sur leur propre création. Ces versets rappellent à l'homme comment il est venu au monde, quelles étapes il a traversé et quelle est son essence:
"C'est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-vous donc pas (à la résurrection)? Voyez-vous donc ce que vous éjaculez (le sperme): est-ce vous qui le créez ou (en) sommes-Nous le Créateur?" (Sourate 56, "l'événement attendu", v. 57-59)
Spermatozoïdes entourant un ovule
La création de l'homme et son aspect miraculeux sont également soulignés dans beaucoup d'autres versets. Quelques-unes de ces données sont si détaillées qu'il apparaît totalement impossible qu'une personne vivant au 7ème siècle ait pu les connaître. Étudions certaines d'entre elles:
1. L'homme n'est pas créé à partir de la semence complète, mais seulement à partir d'une partie infime de celle-ci (spermatozoïdes).
2. Le mâle détermine le sexe du bébé.
3. L'embryon humain s'accroche à l'utérus de la mère comme une sangsue.
4. L'humain se développe dans trois régions obscures de l'utérus.
"Ont-ils été créés à partir de rien ou sont-ils les créateurs? Ont-ils créé les cieux et la terre? Mais ils n'ont plutôt aucune conviction." (Sourate 52, "le Mont Tor", v. 35-36)
Les gens vivant à l'époque où le Coran a été révélé se doutaient probablement que la substance élémentaire de la naissance était liée à la semence que le mâle émettait lors d'une relation sexuelle. De plus, la naissance d'un bébé après une période de grossesse de neuf mois était évidemment un évènement observable ne nécessitant guère d'autres recherches. C'est pourquoi, il est clair que les données avancées ci-dessus dépassaient le niveau de connaissances que les gens détenaient à cette époque. Celles-ci n'ont d'ailleurs pu être vérifiées que grâce au développement de la science au 20ème siècle.
Examinons-les maintenant une par une.
Une goutte de semence
Lors d'une relation sexuelle, 250 millions de spermatozoïdes sont émis en même temps par le mâle. Les permatozoïdes entreprennent alors un voyage ardu de cinq minutes au sein du corps de la femme jusqu'à ce qu'ils atteignent l'ovule. Seulement mille de ces 250 millions de spermes réussiront à l'atteindre. L'ovule, qui a la moitié de la taille d'un grain de sel, ne laisse rentrer à l'intérieur d'elle qu'un seul de ces spermatozoïdes. En d'autres termes, l'essence de l'homme n'est pas le résultat d'une semence complète mais seulement d'une petite partie de celle-ci. Ceci est expliqué dans le Coran:
"L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer (et qu'il ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? N'était-il pas une goutte de sperme éjaculé?" (Sourate 75, "la résurrection", v. 36-37)
Comme nous l'avons vu, le Coran nous informe que l'homme n'est pas créé à partir d'une semence complète mais seulement d'une petite partie de celle-ci. L'insistance particulière de cette révélation à annoncer un fait qui n'a été découvert que par la science moderne est une preuve que son origine est divine.
Le mélange dans la semence
"Ô homme! Qu'est-ce qui t'a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement? Il t'a façonné dans la forme qu'Il a voulue." (Sourate 82, "la fissuration", v. 6-8)
Le liquide appelé semence ne comporte pas que des spermatozoïdes. Il est composé d'un mélange de différents fluides. Ces derniers ont différentes fonctions telles que: contenir le sucre nécessaire pour fournir l'énergie aux spermatozoïdes, neutraliser les acides à l'entrée de l'utérus et créer l'environnement propice à un meilleur déplacement des spermatozoïdes.
Il est assez intéressant de noter que lorsque la semence est mentionnée dans le Coran, elle est qualifiée de fluide-mêlé:
"En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé (aux composantes diverses) pour le mettre à l'épreuve. (C'est pourquoi) Nous l'avons fait entendant et voyant." (Sourate 76, "l'Homme", v. 2)
Dans un autre verset, le spermatozoïde est défini comme étant un mélange et Dieu souligne dans le Coran que l'homme se trouve à l'"origine" de ce mélange:
"Qui a bien fait tout ce qu'll a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa descendance d'une goutte d'eau vile (le sperme)." (Sourate 32, "la prosternation", v. 7-8)
Le mot arabe "sulala", traduit par "goutte" signifie "partie essentielle ou supérieure de quelque chose". Quelle que soit son implication, il signifie "partie d'un tout". Ceci prouve que le Coran est l'expression d'une volonté qui connaît la création de l'homme jusque dans ses moindres détails. Cette volonté n'est autre que le Créateur de l'homme.
La détermination du sexe d'un bébé
Jusqu'à une date assez récente, on pensait que le sexe d'un bébé était déterminé à la fois par les gènes du mâle et ceux de la femelle. Les disciplines qui se sont développées au 20ème siècle, telles que la génétique et la microbiologie ont prouvé que la femelle n'avait aucun rôle dans le processus.
Deux parmi les 46 chromosomes qui déterminent la structure d'un être humain sont appelés "chromosomes sexuels". Ces chromosomes sont schématisés par les lettres "XY" chez le mâle et par les lettres "XX" chez les femelles, tout simplement parce que leurs formes ressemblent à ces lettres. Le chromosome Y est celui qui ne porte que des gènes masculins.
La formation d'un bébé commence par l'union de deux chromosomes: l'un appartenant au père et l'autre à la mère. Puisqu'une femelle ne détient que des chromosomes X, ses cellules reproductrices (ovules) ne contiendront que ceux-ci. Les mâles, quant à eux détiennent des chromosomes X et Y; la moitié de leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes) sera X et l'autre moitié sera Y. Ainsi, si un ovule s'unit avec un sperme contenant un chromosome X, la progéniture sera femelle; si elle s'unit avec un sperme contenant un chromosome Y, la progéniture sera mâle.
En d'autres termes, le sexe d'un bébé est déterminé par le chromosome masculin (X ou Y) qui s'unira avec le chromosome de la femelle.
Rien de cela n'était connu jusqu'à la découverte de la génétique au 20ème siècle. En effet, dans de nombreuses cultures, on croyait que le sexe d'un bébé était déterminé par l'état (santé, etc.) du corps de la mère. C'est pour cette raison que les femmes étaient blâmées lorsqu'elles donnaient naissance à des filles. (Cette croyance primitive est d'ailleurs toujours en vigueur.)
Treize siècles avant que les gènes n'aient été découverts, le Coran nous a donné l'information qui contredisait cette pensée. Dans un des versets, nous pouvons lire que le fait d'être mâle ou femelle dépend d'une seule goutte de semence: ceci signifie que l'origine du sexe ne dépend pas de la femme mais de l'homme...
"C'est Lui qui crée les deux éléments de couple, le mâle et la femelle, d'une goutte de sperme quand elle est éjaculée." (Sourate 53, "l'étoile", v. 45-46)
L'adhérence s'accrochant à l'utérus
Quand le spermatozoïde mâle s'unit avec l'ovule de la femelle comme nous le voyons ci-dessus, l'essence du bébé à naître est déjà formée. Cette cellule unique, connue chez les biologistes, sous le nom de "zygote" commence immédiatement à se reproduire en se divisant et devient par la suite un "morceau de chair".
Un zygote en forme de morceau de chair, est accroché à l'utérus.
Le zygote ne passe cependant pas sa période de développement dans le vide. Il s'accroche à l'utérus tout comme des racines fermement fixées à la terre par leurs vrilles. Par ce lien, le zygote obtient du corps de la mère les substances essentielles à son développement.
Un tel détail ne pouvait bien sûr pas être connu sans connaissance approfondie de la médecine. Il est évident que personne ne possédait un tel savoir il y a de cela 14 siècles. Cependant, dans le Coran, Dieu décrit continuellement le zygote se développant dans l'utérus de la mère comme étant une "adhérence de sang":
"Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé (toute chose), qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble." (Sourate 96, "l'adhérence", v . 1-3)
"L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer (et qu'il ne sera pas puni pour ses mauvais actes)? N'était-il pas une goutte de sperme éjaculé ensuite une adhérence; puis (Dieu) l'a créé et formé harmonieusement; puis en a fait alors les deux éléments de couple; le mâle et la femelle?" (Sourate 75, "la résurrection", v. 36-39)
Le mot arabe "adhérence" décrit "une chose qui s'accroche". Le mot est généralement employé pour décrire l'action des sangsues s'accrochant à un corps pour sucer son sang. C'est évidemment le meilleur mot possible pour décrire l'action du zygote s'accrochant à la paroi de l'utérus et absorbant sa subsistance.
Le Coran a encore davantage à révéler au sujet du zygote.
Après s'être parfaitement accroché à l'utérus, le zygote commence à se développer. L'utérus de la mère est cependant rempli d'un fluide appelé "liquide amniotique" qui à son tour entoure le zygote. La fonction la plus importante de ce "liquide amniotique", dans lequel le bébé se développera, est de protéger le bébé contre des coups venant de l'extérieur. Dans le Coran, ce fait est indiqué comme suit:
"Ne vous avons-Nous pas créés d'une eau vile que Nous avons placée dans un reposoir sûr." (Sourate 77, "les déchaînés", v . 20-21)
Toute cette information fournie par le Coran au sujet de la formation de l'homme, démontre que ce livre nous est parvenu par une source qui connaissait cette formation jusque dans ses moindres détails.
Ceci atteste une fois de plus que le Coran est la parole de Dieu. Il serait absolument déraisonnable de prétendre que l'information rapportée par le Coran au sujet de la naissance est le résultat d'une pure coïncidence: il existe trop de détails contenus dans le Coran pour que la vérité décrite en tout point soit le résultat du hasard.
Chacune des descriptions du Coran est vraie tout simplement parce que ses versets sont la parole de Dieu. Puisque c'est Dieu qui a créé et a formé l'homme dans l'utérus de la mère, c'est à Lui seul qu'appartiennent les mots qui décrivent le mieux ce processus. Dieu qui nous a tous créés de manière semblable, décrit le commencement de nos vies dans un autre verset:
"Nous avons certes créé l'homme (Adam) d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon, puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une toute autre création. Gloire à Dieu, le Meilleur des créateurs!" (Sourate 23, "les croyants", v. 12-14)
Quelques autres miracles du coran:
L'ELOQUENCE du CORAN
1. L'éloquence du Coran est incomparable
2. L'admirable ordonnance qui règne partout dans le Coran :
LE CORAN et L'HISTOIRE
I- L'exode de Moïse ou le défi de l'information historique dans le Coran
1. A- Sauvetage du corps noyé de Pharaon de l'Exode ( EXCLUSIVITE CORANIQUE !! )
2. B- Hâmân : une personnalité de l'entourage du Pharaon ( EXCLUSIVITE CORANIQUE !! )
II- Le Coran mentionne le Souverain Egyptien du temps de Joseph par roi et non pas par Pharaon
LE CORAN ET L'AVENIR
1. Les Bizantins
2. Dieu te préserve des Hommes
3. produisez un chapitre au moins pareil
4. Bientôt ce grand nombre sera dispersé
5. Vous entrerez dans le temple sacré
6. Nous t'avons affranchi des moqueurs
7. Nous jetterons l'épouvante dans le coeur des mécréants
8. certes, nous le conserverons
9. ancien séjour
L'ELOQUENCE du CORAN
Rappelons-nous que Mohammed (BSDL) fût un ILLETTRÉ .
"Par sa forme, aussi bien que par son fond, elle donne une entière satisfaction à qui entend son langage. Le Coran, son véhicule, fut et demeure le type par excellence de la lettre arabe. La beauté de son style est universellement admirée. A considérer abstraitement les qualités littéraires qu'il réunit, on peut même dire qu'il représente l'idéal de ce que devrait être une littérature en général. Disons tout de suite que la beauté du langage coranique tient du sublime et du majestueux, et non de l'entraînement séducteur. Elle saisit le coeur plus qu'elle ne flatte l'oreille, elle suscite l'admiration non l'enchantement, elle frappe plus qu'elle n'excite, elle procure du plaisir en repos et non en mouvement.
A l'âge d'or de l'éloquence arabe, où la langue atteignait l'apogée de sa pureté et de sa force, et où les titres d'honneur étaient décernés solennellement aux poètes et orateurs dans des concours annuels, il a suffit de l'apparition du verbe coranique pour que l'enthousiasme pour la poésie et la prose fût balayé, pour que les Sept Poèmes dorés et suspendus sur la porte d'Al-Kaaba fussent descendus et pour que toutes les oreilles se prêtassent à cette merveille de l'expression arabe..."
Dr M. A. DRAZ : Initiation au Coran p.84 Ed. Maison d'Ennour
L'éloquence du Coran est incomparable
Elle ne rentre dans aucune des catégories connues de l'éloquence arabe, Balagha, mot qui s'applique à l'expression saisissante d'une idée, dans un langage qui est en harmonie parfaite avec ce qu'on veut exprimer : plus l'expression est noble, élégante, et expressive, plus l'éloquence de l'écrivain sera grande. La sublimité du style du Coran se prouve de plusieurs manières :
1° , L'éloquence arabe consiste surtout dans les descriptions de la nature visible, de la femme, des animaux, d'un combat, d'un voyage ; il en est de même de la poésie et de l'éloquence des autres nations. En s'appliquant avec assiduité, on peut, si on a de l'intelligence et du goût, arriver à un degré assez élevé dans ces genres de composition. Mais l'éloquence du Coran ne consiste pas dans la description de ces choses ; elle n'est donc pas empruntée aux Arabes, et on ne devait y trouver aucun des tours considérés par les Arabes comme élégants.
2° , Dieu, que son nom soit glorifié, a toujours gardé dans le Coran, la plus scrupuleuse exactitude ; or tout poète qui se tient à la réalité et n'accorde rien à l'imagination, perd tout son mérite. C'est à cause de cela qu'on a dit quels meilleurs poètes étaient ceux qui mentaient le plus. On sait que lorsque les deux poètes idolâtres, Labid ben Rabi'a et Hassan ben Thabet, se furent convertis à l'Islam, leurs poésies perdirent beaucoup de leur prix. Le Coran, au contraire, est éloquent sans rien accorder au mensonge ni à l'imagination.
3° , Dans un poème (Qassida), on ne trouve généralement que deux ou trois passages vraiment beaux et supérieurs à tout le reste. Dans le Coran, au contraire, malgré son étendue, le tout est d'une beauté, d'une éloquence qui dépasse toutes les capacités humaines ; I'histoire de Joseph, par exemple, malgré sa longueur, est un morceau de la plus haute éloquence d'un bout à l'autre.
4° , Les poètes et les orateurs ne réussissent jamais à traiter deux fois le même sujet avec une égale supériorité ; dans le Coran, les récits relatifs aux prophètes, les descriptions de la résurrection, des attributs divins, les préceptes, se répètent tout en offrant des beautés toujours nouvelles et d'une égale excellence.
5° , Le Coran se borne à prescrire des lois, à défendre certaines choses, à recommander la pratique de la vertu, le renoncement au monde, et autres sujets qui se prêtent peu à l'éloquence ; il serait impossible à un poète ou à un écrivain, d'exposer avec une éloquence supérieure des règles de jurisprudence, par exemple, ou des articles de foi, en y épuisant toutes les ressources de la rhétorique.
6° , Tout poète n'est vraiment supérieur qu'en un seul genre. On a dit qu'Amru-ulqaïs est beau dans la joie, quand il parle des femmes ou des chevaux ; Nabigha exprime supérieurement la terreur ; ElA'scha la demande et les louanges du vin ; Zoheir l'espérance et le désir. Quant aux poètes persans, on a dit que Nizamy et Firdoussi étaient supérieurs dans les descriptions de batailles, Saady dans la poésie érotique, Anouary dans la Qassida. Le Coran atteint l'excellence dans tous les genres, soit qu'il promette, soit qu'il menace, soit qu'il exhorte. Je donnerai ici quelques exemples de son éloquence : - La promesse : " Aucune âme ne sait (ne saurait dire) combien de joies leur (aux hommes vertueux) sont réservées pour prix de leurs actions " (XXXII, 17). La menace : " Et tout homme orgueilleux et rebelle fut frustré dans son attente ; derrière lui est l'enfer il sera abreuvé d'une eau fétide qu'il prendra par gorgées et ne pourra avaler qu'avec difficulté ; la mort fondra sur lui de toutes parts, et il ne mourra pas ; un tourment terrible l'attend " (XIV, 18-20). Le reproche et la réprimande . " Nous avons châtié chacun selon ses péchés ; contre tel nous envoyâmes un vent lançant des pierres ; tel d'entre eux fut saisi soudain par un cri terrible de l'Ange Gabriel ; nous ordonnâmes à la terre d'engloutir les uns, et nous noyâmes les autres. Ce n'est pas Dieu qui a été injuste envers eux ; ce sont eux-mêmes qui se sont attiré le malheur " (XXIX, 40). L'avertissement : " Que t'en semble ? si, après les avoir laissés jouir des biens de ce monde pendant de longues années, le supplice dont on les menaçait les surprend à la fin, à quoi leur serviront leurs jouissances " (XXVII, 205-207). La métaphysique : " Dieu sait ce que chaque femelle porte dans son sein, et pourquoi elle porte plus ou moins longtemps ce qui est dans ses entrailles. Tout chez lui a sa mesure ; il connaît ce qui est caché et ce qui est manifeste ; il est le Grand, le Très-Haut " (XIII, 8-9).
7° , Dans les transitions d'un sujet à l'autre, ou dans l'exposition d'un sujet complexe, il est impossible de soutenir le discours dans les hautes sphères de l'éloquence ; dans le Coran, on passe d'un récit à l'autre ; on prescrit, on raconte, on menace, on promet, on démontre, sans confusion, sans interruption dans la liaison des idées, et avec une sublimité d'expression si soutenue que les plus grands maîtres de l'éloquence arabe en sont frappés d'étonnement.
8° , Le Coran renferme dans quelques mots, des propositions profondes et compliquées : on en voit un exemple admirable dans le chapitre "Sad" (XXXIII, 9), où, en quelques versets, Dieu expose et les passions qui agitent les infidèle et les châtiments qui les attendent, les crimes et les châtiments des peuples antérieurs, I'histoire de David, de Salomon, de Job, d'Abraham, de Jacob, le tout avec une concision qui n'ôte rien à la perfection des détails. Cette autre parole du Coran, " Dans le talion (I' exécution du meurtrier) vous avez la vie ", quelle est belle dans sa concision ! Ce parallélisme, établi entre le talion et la vie, et ce tour heureux qui du talion de la mort fait résulter la vie, sont certainement admirables. Les Arabes avaient sur le même sujet des sentences telles que celles-ci : "L'exécution de quelques-uns est la vie de tous". "Tuez beaucoup afin qu'on tue peu". "Rien ne prévient le tuer autant que le tuer", c'est-à-dire rien ne prévient les meurtres autant que l'exécution immédiate des meurtriers. De toutes ces sentences, la plus belle est assurément la dernière, et pourtant celle du Coran est encore plus belle :
1° parce qu'elle est plus concise ;
2° parce qu'elle est de beaucoup plus précise ;
3° parce qu'elle n'offre pas la répétition du même mot ;
4° parce qu'elle a un sens plus étendu ;
5° parce qu'elle s'applique seulement aux exécutions légales, ayant pour but le châtiment d'un coupable. De même, ces paroles du Coran,'` Quiconque obéit à Dieu et à son envoyé, et craint Dieu et le révère, ceux-là seront les gagnants ", c'est-à-dire ceux qui obtiendront la vie éternelle, contiennent dans leur concision, toute la règle de la vie. On raconte qu'Omar ben El-Khattab s'étant endormi une fois dans le Temple, fut éveillé par un homme qui prononçait à haute voix la profession de foi musulmane. C'était un prélat grec, qui connaissait la langue arabe. " J'ai entendu , dit-il au Calife, un prisonnier musulman réciter un verset de votre livre, qui contient en lui-même toutes les révélations faites à Jésus Christ, pour acquérir la perfection dans ce monde et le salut dans l'autre ; c'est le verset qui dit : "Quiconque obéit à Dieu ", &c. (comme ci-dessus). On raconte aussi qu'un médecin chrétien fort habile demanda un jour à Husseïn ben Ali ben Elwaqqad, "Pourquoi n'y a-t-il rien dans votre livre touchant la médecine ? Cependant la médecine des corps est tout aussi importante que la médecine de l'âme". "Si fait, dit Husseïn, Dieu a résumé toute la science médicale dans un demi verset". "Lequel ?" demanda le médecin. "C'est le suivant : " Mangez et buvez (de ce dont Dieu vous a permis l'usage), mais sans excès " (VII, 31). "Votre Prophète, demanda le médecin, a-t-il aussi dit quelque chose touchant la médecine ?" "Oui, répondit Husseïn, notre Prophète a résumé toute la médecine en quelques mots : L'estomac est le siège des maladies, la diète le premier de tous les traitements, et le corps doit être traité selon ce à quoi il est habitué ". "Il faut avouer, dit le médecin, que votre livre et votre Prophète n'ont rien laissé à Galien".
9° , La faconde et la douceur sont deux qualités qui se rencontrent rarement réunies dans les longues compositions des grands maîtres ; elles le sont partout dans le Coran, ce qui démontre l'excellence de sa composition.
10° , Le Coran contient toutes les beautés de l'éloquence dans ses affirmations, dans ses comparaisons, dans ses métaphores, dans ses exordes, dans les transitions, dans les inversions. On n'y trouve point d'expressions faibles ou triviales, point de mots inusités, point d'irrégularités de construction. J'ai démontré par dix raisons, que le Coran a atteint l'éloquence la plus parfaite, celle qu'il est impossible à l'homme d'atteindre ; et ces beautés, on les goûte et on les apprécie d'autant plus qu'on est mieux versé dans la connaissance des finesses de la langue arabe et de ce qui fait le prix de son éloquence.
Rahmatoullah Al-hindi : Manifestation de la vérité, Editions IQRA (source: islam.free.fr )
L'admirable ordonnance qui règne partout dans le Coran :
la pureté et l'élégance de son langage, la beauté de tous ses détails ont fait l'étonnement des Arabes et des penseurs qui se sont appliqués à étudier ce livre. Il y a dans toute composition des passages plus ou moins réussis que les autres, sur lesquels généralement on juge le tout. Ainsi, on blâme Amru-Ulqaïs d'avoir commencé un poème par ce vers célèbre : "Arrête-toi, que nous pleurions le souvenir d'un ami et d'une demeure", parce que, après avoir atteint dans le premier hémistiche du vers le pathétique le plus touchant, il ne se soutient pas dans le second au même niveau. On trouve mauvais aussi que le célèbre Abou-Najm ait commencé ainsi un poème, qu'il récita devant Hicham ben 'Abdul-Malek : "Un arc jaune qui semble, lorsqu'il décroche sa flèche, un il louche qui regarde l'horizon". Hicham était louche, et il ordonna que le poète soit mené en prison. On blâme aussi le commencement de la Qassida que Jérir avait faite en l'honneur de 'Abdul-Malek, et qui est ainsi conçu : "Es-tu revenu de ton ivresse, ou bien ton âme est-elle encore offusquée ?" Jérir voulut lire sa Qassida à 'Abdul-Malek, mais dès qu'il eut prononcé les mots du premier hémistiche qu'on vient de lire, "C'est ton âme qui est offusquée, fils de la ...," lui dit 'Abdul-Malek, et coupa court à la lecture. On trouve tout aussi inconvenant le premier distique de la Qassida de Bohtori en l'honneur de Youssef ben Mohammad : "Malheur à toi dans une nuit dont la fin est proche". "Malheur et honte à toi", répondit le Prince. Il est d'autres exemples que je pourrais citer, et qui montrent comment les poètes les plus illustres ont manqué, quelquefois, aux règles de l'art des vers.
Quant au Coran, les contemporains les plus éminents du Prophète ne purent y trouver, malgré leur profonde connaissance de la langue arabe et leur hostilité contre l'Islam, rien à relever, rien à blâmer ; ils durent tous reconnaître qu'il ne ressemblait à rien de ce qui l'avait précédé ; tantôt ils disaient que le Prophète était sorcier, tantôt qu'il reproduisait de vieilles traditions ; d'autres s'efforçaient d'empêcher leurs amis d'entendre réciter le Coran, de crainte que le charme de son style ne les séduise".
Comment imaginer que les Arabes les plus éloquents, les plus hostiles à l'Islam, les plus attachés à l'ancien culte, n'aient jamais tenté de démasquer cette prétendue imposture en produisant une composition d'une éloquence égale à celle du Coran, au lieu d'exposer leur vie et leurs biens pour combattre la nouvelle religion ? Rien de plus facile assurément, alors qu'on les provoquait par des versets comme ceux-ci : " Présentez un chapitre pareil à celui-ci, et appelez qui vous voudrez à votre secours, à l'exception de Dieu, si vous dîtes vrai... Si vous doutez de ce que Nous avons révélé à notre serviteur, composez un chapitre pareil à celui-ci, et appelez vos témoins, si vous dîtes vrai... Si vous ne le faites pas, et certainement vous ne le ferez jamais. (... Craignez le feu qu'alimenteront les hommes et les pierres... Quand même les génies et les hommes se réuniraient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne le pourraient pas, non, même s'ils s'assistaient les uns les autres ". S'ils croyaient que Mohammad s'était prévalu de l'assistance de quelqu'un, pourquoi ne se sont-ils pas aussi fait aider ? Pourquoi ont-ils préféré la lutte à la discussion, le combat à une pacifique controverse ? C'est sans doute parce qu'ils étaient convaincus de l'excellence du Coran, et qu'ils reconnaissaient ne pouvoir rien opposer qui put le contrebalancer. On dit que lorsque Walid, fils de Moghira, entendit le Prophète - que le salut soit sur lui ! - réciter ces paroles du Coran : " Dieu veut la justice et le bien, et la libéralité envers les parents ; il défend la turpitude et l'iniquité et l'injustice, il vous alertât, peut-être réfléchirez-vous " (XVI, 90) ; il s'écria : "Par Dieu, que cela est doux à entendre, que c'est élégant... Certes ce n'est pas un homme qui a écrit cela". On raconte que Walid, ayant entendu lire le Coran en fut très touché. Abou ja hl, qui était son neveu, lui reprocha son attendrissement, sur quoi Walid répondit : " Aucun de vous ne connaît la poésie arabe mieux que moi ; cependant je n'ai jamais rien vu de semblable ". On dit aussi qu'à l'approche de l'époque du pèlerinage, Walid assembla les Qoreichites et leur dit : "Les députations des différentes tribus vont arriver ; mettons-nous d'accord sur ce que nous dirons de cet homme (Mohammad) de manière à ne pas nous contredire les uns les autres. " C'est un devin", dirent-ils ; "Par Dieu", dit Walid, "ce n'est pas un devin, il n'en a ni les marmottements inintelligibles, ni les sentences rimées". "C'est un fou", reprirent-ils. "Non, il n'est pas fou", reprit Walid, "il n'en a ni les délires, ni les excès furieux". "Nous dirons alors que c'est un poète". "Il n'est pas poète ; nous connaissons la poésie dans tous ses genres". "C'est donc un sorcier", répondit l'assemblée. "Il n'a d'un sorcier, ni les incantations, ni les charmes", dit Walid. "Que dirons-nous alors ?", répliqua-t-on" "Rien de tout ce que nous dirons ne sera la vérité ; le plus convenable toutefois c'est de dire qu'il est sorcier". Il ajouta : "C'est une magie qui mettrait la dissension entre le père et le fils, entre le mari et la femme, entre un homme et son ami " . C'est au sujet de Walid que Dieu a révélé : "Laisse-moi par celui qui t'a créé", (LXXIV, 11 et suiv.) On raconte que 'Otba vint une fois reprocher au Prophète - que le salut soit sur lui - les innovations qu'il introduisait dans le culte de ses pères. Le Prophète lui récita le chapitre qui commence : " Ha mim. Voici le livre ". Quand il arriva à ces mots, "une foudre vous avertit, une foudre telle que celle qui tomba sur 'Ad et Thamoud " (XLI, 1-12), 'Otba lui mit la main sur la bouche, et le supplia de se taire. Selon une autre version, le Prophète continua à lire, tandis que 'Otba l'écoutait attentivement, les mains derrière le dos ; lorsqu'il fut arrivé à l'adoration, il se prosterna et 'Otba se leva précipitamment, et retourna chez lui sans mot dire aux gens de sa tribu. Quand ils vinrent le voir, il s'excusa et leur dit : " Par Dieu, il m'a tenu un langage que mes oreilles n'avaient jamais entendu avant, et je ne su que répondre ".
Abou 'Obeida raconte qu'un Arabe, ayant entendu lire ces mots : " Annonce ce qui a été ordonné, et éloigne-toi des idolâtres " (XV, 94), se prosterna disant : " Je me prosterne devant la pureté de ce langage ". Un arabe idolâtre ayant entendu un croyant réciter ces paroles du Coran : "Et quand ils eurent désespéré de lui, ils s'isolèrent pour délibérer sur leur salut " (XII, 80), s'écria " J'avoue qu'il n'est pas possible à l'homme de s'exprimer ainsi ".
Asma'i raconte qu'un jour il entendit une servante esclave de cinq à six ans qui s'exprimait avec une délicatesse de langage exquise et lui dit : "... O Dieu, que tu es éloquente !" Elle lui répondit : "Est-ce que cela peut s'appeler éloquence après ces paroles du Très-Haut : " Et nous révélâmes à la mère de Moïse, en lui disant : Allaite-le, et si tu crains pour lui, jette-le dans la mer, et ne crains plus, ni ne t'afflige, car nous te le restituerons un jour, et nous en ferons un de nos envoyés " (XXVIII, 6), où, dans un seul verset ont été réunis deux ordres. deux défenses, I'exposition de deux faits et deux prophéties ".
Dans l'histoire de la conversion d'Abou-Dharr, on raconte que celui-ci parlant de son frère Anis dit : "Par Dieu, je n'ai jamais entendu un poète plus éloquent que mon frère Anis ; il a remporté la palme sur douze poètes des temps de l'ignorance, l'un des quels c'est moi ; Il se rendit à la Mecque, et quand il revint je lui demandai ce qu'on y disait (de Mohammad). Il me répondit : 'Les uns disent que c'est un poète, d'autres que c'est un devin, d'autres que c'est un magicien puis il ajouta : j'ai entendu le langage des devins ; rien de ce qu'il dit ne lui ressemble ; j'ai scandé son langage sur les règles de la poésie, il ne s'y accorde point ; et aucun poète après moi ne saurait avoir le droit de dire que ce langage soit de la poésie ; certes, il est véridique dans ce qu'il dit, et eux sont des menteurs ".
On dit dans les deux Sahihs (de Bukhari et de Muslim) que Jobair ben Mot'am dit : "J'ai entendu une fois le Prophète réciter le Coran ; quand il arriva à ces mots, ' Ont-ils été créés sans rien, ou bien sont-ils créateurs eux-mêmes ? Ont-ils créé les c cieux et la terre ? Non, c'est plutôt qu'ils ne croient pas. Les trésors de ton Seigneur seraient-ils en leur puissance, ou bien sont-ils les dispensateurs suprêmes ? ' (52, 35-37), je fus saisi d'une violente émotion, mon coeur semblait vouloir s'envoler vers l'Islamisme". On dit aussi qu'Ibn ulmoqaffa' entreprit de composer un ouvrage semblable au Coran. Passant un jour dans la rue, il entendit un enfant qui lisait ces mots : " Et il fut dit : Ô terre, absorbe tes eaux ; Ô ciel, arrête ; et les eaux diminuèrent, et l'arrêt fut accompli " (XL,64) ; il retourna chez lui effaça tout ce qu'il avait fait disant : " J'avoue que cela ne se peut imiter : ce n'est pas le langage d'un homme ". Yahya ben Hakam Le-Ghazali, l'un des plus éloquents écrivains de l'Andalousie, eut une fois, dit-on, la pensée de composer quelque chose qui pût rivaliser avec le Coran. Il commença à lire le chapitre de l'Unité de Dieu (CXII), pour se pénétrer du style qu'il voulait imiter : " Mais , dit-il, cette lecture m'inspira un sentiment de dévotion et de crainte qui me fit aussitôt repentir ".
Un Moitazélite, Nedham, dit que l'éloquence extraordinaire du Coran est un miracle par le fait de ce qu'on appelle sarf (privation), c'est-à-dire que les Arabes avant la mission du Prophète pouvaient s'exprimer dans un langage aussi pur et aussi élégant, mais qu'ils furent privés de cette faculté après la venue de Mohammed. Nedham reconnaît donc ce qu'il y a de miraculeux dans le style du Coran, mais sous cette réserve que les Arabes, avant la venue de Mohammad, auraient pu produire des oeuvres aussi parfaites. Cette hypothèse ne peut être acceptée pour plusieurs raisons :
1° , Si les Arabes antéislamiques avaient eu une composition à opposer au Coran, ils n'auraient pas manqué de s'en prévaloir.
2° , Les Arabes admiraient dans le Coran la pureté, I'élégance et la force de l'expression, et non parce qu'il leur semblait impossible de lui rien opposer.
3° , Si Dieu avait voulu ôter aux Arabes la faculté de rien produire de semblable au Coran, il n'eût pas été nécessaire de s'élever à l'éloquence la plus sublime.
4° , Cette hypothèse est contraire aux paroles du Coran : "Dis : si les génies et les hommes se réunissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne le pourraient pas ; non, même s'ils s'aidaient les uns les autres" (XVII, 90). Si les Arabes avaient pu composer un seul verset d'une éloquence égale à celle du Coran, on ne pourrait plus dire que si les hommes et les génies réunissaient leurs efforts, il leur serait impossible de rien produire qui ressemblât à ce livre... Rahmatoullah Al-hindi : Manifestation de la vérité, Editions IQRA
LE CORAN et L'HISTOIRE
I- L'exode de Moïse ou le défi de l'information historique dans le Coran
A- Sauvetage du corps noyé de Pharaon de l'Exode ( EXCLUSIVITE CORANIQUE !! ) :
...." Nous fîmes passer la mer aux fils d'Israël et pharaon et ses troupes les poursuivirent par (esprit de) rébellion et d'hostilité jusqu'à ce qu'enfin, sur le point d'être englouti (Pharaon) dise je crois qu'il n'existe nul Dieu si ce n'est Celui en qui ont cru les fils d'Israël, je suis parmi ceux qui Lui sont soumis ".
Mais ce qui a échappé à la Bible (on y trouve l'équivalent du récit) ainsi qu'aux connaissances modernes -avant les travaux du professeur Bucaille - c'est que le corps du Pharaon a été repêché des eaux et momifié, ce à quoi le Coran fait allusion dans le verset 92 de la dixième sourate " ..Maintenant (tu crois)! Alors que tu as désobéi auparavant et que tu fus parmi les semeurs de scandale! Aujourd'hui, Nous te sauvons, en ton corps (cadavre), afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi ".
Voilà près d'un siècle, en 1898, fut découvert par Loret Thèbes dans la vallée des Rois, le corps momifié du Pharaon Mineptah, fils de Ramsès II, dont tout permit de penser que c'est le Pharaon de l'exode. C'est ce qu'ont affirmé les éminents égyptologues français et anglais. Il fut transporté au Caire. Les autorités égyptiennes ont permis au professeur Bucaille, avec des collaborateurs égyptiens et français, de procéder à des examens sur cette momie et sur celle de Ramsès II, son père...On lui donne la parole (livre Moïse et l'Exode p.41) :
"Les investigations médicales montrèrent que Ramsès II était à l'âge de 85 ou 90 ans atteint d'une affection pouvant être invalidante au point de l'empêcher de participer à toute opération militaire : dans un tel état, il n'aurait pu participer à l'Exode.
Mineptah, successeur de Ramsès II, était, lui, mort de multiples lésions dont l'examen en 1974, lors des investigations pratiquées en Egypte, fournit des données qui furent deux ans plus tard soumises à la Société Française de Médecine Légale et à l'Académie de Médecine.
On décela ainsi des concordances avec des détails des récits des Livres Saints sur les derniers moments du Pharaon de l'Exode. Ces observations corroboraient de manière parfaite les déductions des égyptologues du 19ème siècle quant à l'identité du pharaon de la Sortie d'Egypte."
Maurice Bucaille a publié, une enquête historique pluridisciplinaire sur les Hébreux en Egypte, sous le titre " Moïse et Pharaon, les hébreux en Egypte : quelles concordances des Livres saints avec l'Histoire". Cet ouvrage fut couronné par l'Académie Française et par l'Académie de Médecine .
Une étude médico-légale a «permis d'établir l'existence d'une cause de mort très rapide par plaie crano-cérébrale ayant laissé une lacune de dimensions importantes au niveau de la voûte du crâne, conjointement avec d'autres lésions traumatiques. Toutefois ces constatations s'avéraient compatibles avec les récits des Ecritures mentionnant que le Pharaon mourut lors du retour du flot»...
Malheureusement, cette concordance entre l'histoire et le Coran, entre autres, sur le sauvetage du corps de Pharaon, dérange et on la passe sous silence au lieu de tirer les conclusions qui s'imposent !! Maurice, était sincère avec soi même, et il l'a fait :
Maurice Bucaille conclut « Mais j'aimerais surtout attirer l'attention sur le point précis suivant : est-ce une attitude raisonnable de soutenir que le Coran fut composé de main humaine... »
B- Hâmân : une personnalité de l'entourage du Pharaon ( EXCLUSIVITE CORANIQUE !! )
" Et Pharaon dit : Ô Hâmân, bâtis-moi une tour, peut-être atteindrai-je les voies... " Coran 40/36.
Voulant savoir si ce nom n'aurait pas été mentionné dans les Hiéroglyphes conservés, il (Maurice Bucaille) exposa alors à un Egyptologue français le mot Hâmân sans pour autant l'informer d'où il tirait le mot. Il s'est contenté de lui faire savoir que le texte datait incontestablement du VII siècle (AJ). "La première réponse de l'égyptologue fut pour soutenir qu'une telle origine n'était pas possible, car aucun texte de toute la longue période d'oubli total des hiéroglyphes ne pouvait contenir un nom, jusqu'alors inconnu, de consonance hiéroglyphique, consonance qu'avait précisément ce mot arabe". Il proposa au docteur Bucaille de consulter le Dictionnaire des noms de personnes du Nouvel Empire de Ranke, en lui dessinant hiéroglyphement ce nom. A la stupeur du Dr Bucaille, il trouve ce nom avec une note en allemand «Chef des ouvriers des carrières», signalant que cette inscription remonte au Nouvel Empire, et nous savons bien que c'est l'époque dans laquelle s'inscrit Moïse. Par ailleurs une approche est faite avec la nature des ordres du Pharaon à Hâmân, qui dans les versets précédent demandent la construction d'une tour par deux fois....Hâmân.. construits-moi une tour!
Hâmân!!! est-ce un prénom, un grade, une fonction... il n'y a ni plagia dans la bible ni dans l'environnement de Mohamed (SAW) ni dans un langage quelconque (c'est une information exclusive du St Coran)... Hâmân est une désignation qui a bel et bien existé. Il a signifié Chef des ouvriers des carrières. Ainsi la phrase de pharaon b Ô Hâmân, b âtis-moi une tour... prend sens et devient Ô Chef des ouvriers des carrières, construits-moi une tour..!!
Dr Bucaille : " ..est-ce une attitude raisonnable de soutenir que le Coran fut composé de main humaine,.. "
II- Le Coran mentionne le Souverain Egyptien du temps de Joseph par roi et non pas par Pharaon
Alors que la Bible et le Coran désignent tous les deux le souverain Egyptien du temps de Moïse par "Pharaon", dans sourate Youssof (Joseph), le Coran parle de Roi et non pas de Pharaon alors que l'histoire se passe en Egypte. La Bible le désigne par Pharaon (Livre de la Genèse, chapitres 39 à 50) sauf une seule fois elle utilise le mot "roi". Le Professeur J. Vercoutter dit : «mentionner "Pharaon" du temps de Joseph, est aussi anachronique que serait l'utilisation du mot "Elysée" pour désigner le roi de France au temps de Louis XIV» Encyclopaedia Universalis vol. 12 page 915 éd. 1973.
Nous pouvons faire la distinction entre roi et Pharaon grâce aux hiéroglyphes. Mais leur sens fut totalement perdu entre le IIIe siècle de notre ère et Champollion au XIX siècle. Maurice Bucaille dans son livre (avec Pr. M Talbi), Réflexions sur le Coran, éd. Seghers p.205 conclut : « Je ne puis trouver une explication humaine au fait que le Coran, au VIIe siècle, ait bien précisé la différence entre les deux dénominations »
Est-ce l'oeuvre de Mohammed (BSDL) l'analphabète ???
" Nous leur montrons nos signes dans tous les horizons, tout comme dans leurs propres personnes jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que c'est la vérité " Coran 41/53
Prédictions dans le coran:
Le Coran contient une foule de prédictions qui se sont vérifiées par la suite .
I- " ALIF. LAM. MIM. - Les Byzantins ont été vaincus, dans la terre la plus voisine et, après leur défaite, ils vaincront à leur tour (les Perses) dans moins de dix ans (le mot bidh'a signifie de trois à dix ans). C'est à Dieu qu'appartient la décision au début et à la fin et ce jour-là, les croyants se réjouiront de la victoire obtenue par l'assistance de Dieu ; Il assiste celui qu'Il veut ; Il est Le Tout-Puissant, Le Miséricordieux. C'est là la promesse de Dieu ; Dieu ne manque jamais à Sa promesse, mais la plupart des Humains ne savent point; ils savent une simple apparence de la vie ici-bas ; quand à la vie future, ils ne s'en soucient pas " (Coran 30/1-6).
Les Perses étaient adorateurs du feu, et leur succès réjouit beaucoup les arabes idolâtres de la Mecque. "Vous", disaient-ils aux Musulmans "vous et les Chrétiens, vous avez un livre ; nous n'avons pas de livre, pas plus que les Perses ; nos frères les Perses ont vaincu les Chrétiens, bientôt nous aurons le dessus sur vous". Abou-Bakr fit alors un pari avec Obaï ben Khalaf que la prophétie serait accomplie dans l'espace de trois ans : la gageure était de dix jeunes chamelles. Le Prophète ayant appris le pari, fit observer à Abou-Bakr que le mot bidh'a signifiait un nombre de trois jusqu'à dix ; les termes du pari furent donc modifiés ; on fixa le temps à neuf ans et la gageure à cent chamelles. Obaï mourut à son retour d'Ohod, mais les Byzantins ayant défait les Perses sept ans après leur défaite , Abou-Bakr se fit donner les cent chamelles par les héritiers d'Obaï. Le Prophète lui dit : "Donne-les aux pauvres".
On remarquera ici que la prédiction de Dieu est précise, "dans quelques années" (bide'i sinina), le mot bide'i signifiant un nombre de trois à neuf, et s'appliquant à une époque très rapprochée : " les croyants se réjouiront... Dieu ne viole point ses promesses "
On ne conçoit pas qu'un homme de sens, qui prétend être prophète puisse s' engager au point d'annoncer que tel événement aura lieu infailliblement dans un laps de temps déterminé, sans être sûr de son fait. La réalisation de cette prophétie n'aurait pas été d'un grand avantage pour sa cause, tandis que la non-réalisation aurait porté une rude atteinte à sa mission .
II- " Dieu te préserve des Hommes " (Coran 5/67).
Avant la descente de ce verset, le Prophète (BSDL) avait des gardes pendant la nuit. Après ce verset, il leur a dit " Partez, Dieu me préserve ". Ceci est une information concernant l'avenir, comme quoi, le Prophète ne peut être tué par un Humain! Un homme sain ne peut affirmer cela surtout quand on sait le nombre d'ennemis qu'avait le Prophète (BSDL). Malgré le nombre de tentatives pour le tuer et malgré le nombre de fois qu'il a été au milieu des combats, souvent à la tête de l'armée musulmane c'est à dire le plus proche des ennemis (et ce sont ses ennemis qui le disent) ; malgré que l'étranger qui vient à Médine ne peut reconnaître le Prophète (BSDL) sauf si on le lui désigne (pas de garde corps, pas de protocoles, tout simplement un homme parmi les autres...) Malgré tout cela aucun homme ne put lui nuire jusqu'au moment où il alla jouir de l'éternelle félicité.
Est-ce encore le SUPER hasard ?!?
Celui qui annonce de telles choses ne peut être que celui qui connaît le passé, le présent et le futur !!
III- " Si vous avez des doutes sur le livre que nous avons envoyé à notre serviteur, produisez un chapitre au moins pareil à ceux qu'il renferme, et appelez si vous êtes sincères vos témoins, ceux que vous invoquez à côté de Dieu. Mais si vous ne le faites pas, et à coup sûr vous ne le ferez jamais , redoutez le feu préparé pour les infidèles, le feu dont les hommes et les pierres seront l'aliment " (II, 21-22).
Il annonce ici que jamais ils ne produiront rien de pareil. Ce verset prouve l'impuissance surnaturelle des Arabes sous quatre différents points de vue:
1° , Les Arabes avaient une haine profonde contre le Prophète et la religion qu'il prêchait, ils lui faisaient une guerre acharnée, au péril de leurs biens et de leur vie. Le défi qu'on leur adresse devait enflammer encore plus leur hostilité et il est certain que, s'ils avaient pu, en produisant quelque chose de semblable, démentir la prédiction divine, ils n'auraient pas manqué de le faire.
2° , Le Prophète était, même de l'aveu de ses ennemis, un homme de génie et de pénétration; un imposteur de génie n'ose guère pousser l'audace au point de mettre ses ennemis au défi d'une manière aussi absolue, sans être sûr de son fait. Si le Prophète n'avait pas su par inspiration divine que jamais ses ennemis n'auraient pu répondre à son défi, il ne les eût pas provoqués ainsi.
3° , S'il n'avait pas été certain de ce qu'il disait. il n'aurait pas affirmé que jamais ses ennemis ne produiraient rien de pareil; I'imposteur ne s'exprime point avec une telle précision.
4° , Ce verset est confirmé par ce qui s'est passé depuis le temps du Prophète jusqu'à nos jours; malgré le nombre des ennemis de l'Islam et leur acharnement, jamais on n'a pu opposer au Coran une composition qui en égalât le mérite.
Les versets que nous venons de citer, et bien d'autres encore, prouvent que le Coran est la parole même de Dieu, car Dieu a toujours soin de démentir les imposteurs qui parlent en son nom.
Le Deutéronome dit (XVIII 21-22): " Et si tu dis en ton coeur; Comment pouvons-nous connaître la chose que l'Eternel n'a pas dite ? Quand ce prophète parlera au nom de l'Eternel, et que la chose n'arrive pas, c'est une chose que l'Eternel n'a pas dite; le Prophète l'a dite avec effronterie: n'aie point peur de lui ".
IV- " Diront-ils : nous sommes en grand nombre nous aidant les uns les autres ? Bientôt ce grand nombre sera dispersé, et ils tourneront tous le dos " (Coran 54/44, 45).
Omar raconte qu'il n'avait pas compris ce que voulait dire ce verset lorsqu'il fut révélé, "mais le jour de Badr", dit-il, " j'entendis le Prophète répéter les mots 'leur nombre sera dispersé', je compris alors le sens du verset ".
V- " Vous entrerez dans le temple sacré, s'il plaît à Dieu, en toute sécurité, la tête rasée, sans crainte ".
Ce verset descendait après l'accord de "Hodaïbia" qui était conclu par le Prophète (BSDL), après que les Mecquois ont refusé aux musulmans d'accomplir le pèlerinage, malgré pas mal de points dans le traité en défaveur des musulmans, chose que les compagnons du Prophète (BSDL) n'arrivaient pas à avaler.
Il en fut ainsi en effet, et les compagnons du Prophète entrèrent dans la Ca'ba, sans crainte et la tête rasée.
VI- " Nous t'avons affranchi des moqueurs " (XV, 95).
Quand ce verset fut révélé, le Prophète annonça à ses compagnons que Dieu l'avait enfin soustrait aux attaques des mécréants, qui le tournaient en ridicule et s'efforçaient de détourner les habitants de la Mecque de la nouvelle foi. Ils moururent tous peu après de différentes manières, et la lumière de Dieu brilla d'un éclat que rien n'offusqua plus.
VII- " Nous jetterons l'épouvante dans le coeur des mécréants " (ibid. 144).
Cela se réalisa deux fois à Ohod : lorsque les idolâtres, après avoir eu le dessus sur les Musulmans, furent pris d'une panique subite et sans cause, et lorsque, s'étant remis de cette panique et ayant voulu, honteux de ne pas avoir achevé la poignée de Musulmans qui n'avaient pas été exterminés à cette bataille, rebrousser chemin pour les poursuivre, ils furent pris d'une frayeur subite et retournèrent à la Mecque.
VIII- " Certes, nous avons fait descendre le rappel, et, certes, nous le conserverons " (XV, 19)
C'est-à-dire nous garderons le Coran dans son intégrité primitive, sans altérations et sans interpolations; aucune des sectes hérétiques qui se sont succédées n'a pu en changer une seule syllabe, ni en altérer une seule voyelle jusqu'à nos jours. Tandis que le Pentateuque et l'Evangile ont été corrompus, comme nous l'avons vu aux livres. I. et II.; et nous rendons grâce à Dieu de cette faveur. " Rien de faux n'y sera introduit, maintenant ou après, C'est une révélation du Sage, du Glorieux " (XLI, 42). Même observation que pour le passage précédent.
IX- " Celui qui t'a donné le Coran te rendra à ton ancien séjour " (XXVIII, 85).
On raconte que, lorsque le Prophète sortit de la caverne, il arriva à Johfah, station entre la Mecque et Médine ; à la vue de la route de la Mecque, il fut pris d'un ardent désir de revoir sa patrie et celle de ses pères. Gabriel descendit alors et lui dit : "Tu désires revoir le lieu de ta naissance ? Oui, répondit le Prophète. Eh bien ! Dieu dit : "Celui qui t'a donné le Coran, te rendra à ton séjour, (c'est-à-dire, la Mecque), en vainqueur de tes ennemis".
Professeur M. Talbi & Docteur M. Bucaille : Réflexions sur le Coran, éditions Seghers
Dr M. Bucaille : Les momies des Pharaons et la Médecine.
Ramsès II à Paris, Le Pharaon et Moïse
Editions Librairie Séguier
(source islam.free.fr)
Les hommes de science témoignent des
miracles scientifiques du coran
Professeur keith Moore (USA)
Le professeur keith Moore est un éminent spécialiste de renommée mondiale en chirurgie et en embryologie .
ce professeur a ecrit un live nommé " the développing Human" : le développement humain . son livre a été rétenu en tant que meilleur ouvrage au monde écrit par un seul auteur .
Professeur Van Bersoud (canada)
Le docteur T. V. N. Persaud est professeur d'anatomie, de pédiatrie, et d'obstétrique-gynécologie et des sciences de la reproduction à l'université du Manitoba à Winnipeg, Manitoba, Canada. Il y a été le président du Département d'anatomie pendant 16 ans. Il est très reconnu dans son domaine. Il est l'auteur ou l'éditeur de 22 manuels et il a publié plus de 181 articles scientifiques. En 1991, il a reçu le prix le plus distingué attribué dans le domaine de l'anatomie au Canada, le J.C.B., Grand Prix de l'Association canadienne des anatomistes. Lorsqu'on l'interrogea sur les miracles scientifiques du Coran, qu'il a étudiés, il déclara ce qui suit:
“D'après ce qu'on m'a dit, Mohammed était un homme très ordinaire. Il ne savait pas lire et ne savait pas écrire; c'était un illettré. Et nous parlons d'un homme qui a vécu il y a plus de douze [en fait plutôt quatorze] siècles. Alors vous avez quelqu'un d'illettré qui fait, à propos des sciences naturelles, de profondes déclarations qui sont étonnament exactes. Et personnellement, je ne vois pas comment cela pourrait relever du simple hasard. Il y a trop d'exactitudes et, comme le docteur Moore, je n'ai pas de difficulté à accepter l'idée que c'est une inspiration divine, ou une révélation, qui l'a amené à faire ces déclarations."
Professeur Joe Leigh Simpson (USA)
Le docteur Joe Leigh Simpson est président du Département d'obstétrique-gynécologie, professeur d'obstétrique-gynécologie, et professeur de génétique humaine et moléculaire au Baylor College of Medicine, à Houston, Texas, États-Unis. Auparavant, il était professeur d'obstétrique-gynécologie et président du Département d'obstétrique-gynécologie à l'Université du Tennessee à Memphis, Tennessee, États-Unis. Il a aussi été président de la Société américaine de Fertilité. Il a reçu plusieurs prix, dont, en 1992, le prix de la reconnaissance du public décerné par l'Association des professeurs d'obstétrique-gynécologie. Le professeur Simpson a étudié les deux hadiths suivants du prophète Mohammed :
{ Dans chacun d'entre vous, tous les éléments de votre création sont rassemblés dans l'utérus de votre mère en l'espace de quarante jours... }
{ Si l'embryon dépasse le stade de quarante-deux jours, Dieu lui envoie un ange qui le façonne et crée son ouïe, sa vue, sa peau, sa chair et ses os... }
Il a beaucoup étudié ces deux paroles du prophète Mohammed ; il a remarqué qu'en effet, les quarante premiers jours constituent un stade que l'on peut clairement distinguer des autres stades dans la genèse de l'embryon. Il a été particulièrement impressionné par la parfaite exactitude de ces paroles du prophète Mohammed . Et, au cours d'une conférence, il a émis l'opinion suivante:
"Donc les deux hadiths (paroles du prophète Mohammed ) que nous avons retenus nous fournissent un calendrier très précis du développement embryologique général durant les quarante premiers jours. Comme les autres conférenciers en ont fait la remarque à plusieurs reprises, ce matin, ces hadiths n'ont pu être révélés sur la base des connaissances scientifiques qui étaient disponibles à l'époque où ils ont été écrits... Il s'ensuit, je crois, que non seulement il n'y a aucun conflit entre la génétique et la religion, mais qu'en fait, la religion peut guider la science en apportant des révélations aux approches scientifiques traditionnelles. Et il y a, dans le Coran, des déclarations dont le caractère véridique a été démontré des siècles plus tard, ce qui prouve que les connaissances scientifiques que l'on retrouve dans le Coran proviennent de Dieu."ة
Professor Marshal Jhonson
Le docteur E. Marshall Johnson est professeur émérite d'anatomie et de biologie liée au développement à l'université Thomas Jefferson à Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis. Il y a été, pendant 22 ans, professeur d'anatomie, président du Département d'anatomie, et directeur de l'Institut Daniel Baugh. Il a également été président de la Société de Tératologie. Il est l'auteur de plus de 200 publications. En 1981, au cours de la Septième Conférence Médicale à Dammam, en Arabie Saoudite, le professeur Johnson déclara, lors de son exposé sur son travail de recherche:
"Résumé: le Coran décrit non seulement le développement externe, mais met aussi l'accent sur les stades internes, les stades à l'intérieur de l'embryon, c'est-à-dire les stades de sa création et de son développement, et il met l'accent sur des faits importants reconnus par la science contemporaine."
Il a dit également: " En tant que scientifique, je ne m'occupe que de choses que je peux clairement voir. Je suis capable de comprendre l'embryologie et la biologie liée au développement. Je suis capable de comprendre les mots du Coran qui me sont traduits. Comme l'exemple que j'ai donné tout à l'heure, si je vivais à cette époque-là, tout en sachant ce que je sais aujourd'hui, et que je voulais décrire les choses, je serais incapable de les décrire de la façon dont elles ont été décrites. Je ne vois pas comment on pourrait réfuter l'idée voulant que cet individu, Mohammed, a dû prendre ses informations quelque part. Donc je ne vois rien, ici, qui vienne contredire le concept selon lequel ses paroles ont été prononcées sous l'influence d'une intervention divine.
Professeur Gérald C (USA)
Le docteur Gerald C. Goeringer est directeur de programme et maître de conférences d'embryologie médicale au Département de biologie cellulaire de l'École de médecine de l'Université Georgetown à Washington DC, États-Unis. Au cours de la Huitième Conférence Médicale saoudienne à Riyadh, en Arabie Saoudite, le professeur Goeringer a déclaré ce qui suit lors de son exposé sur son travail de recherche:
"Un nombre relativement peu élevé de ayahs (versets coraniques) comprennent une description assez détaillée du développement humain, à partir du moment de l'union des gamètes à l'organogenèse. Aucun autre document aussi clair et complet sur le développement humain, incluant la classification, la terminologie et la description, n'avait existé auparavant. Dans la plupart, sinon dans tous les exemples, cette description précède de plusieurs siècles les rapports écrits sur les divers stades du développement embryonnaire et foetal enregistrés dans la littérature scientifique traditionnelle."
Professeur Youchedi Kuzane (Japon)
Le docteur Yoshihide Kozai est professeur émérite à l'Université de Tokyo à Hongo, Tokyo, Japon, et il a déjà été directeur de l'Observatoire astronomique national à Mitaka, Tokyo, Japon. Il a déclaré:
"Je suis très impressionné de trouver des informations astronomiques véridiques dans le Coran. Nous, astronomes modernes, avons concentré nos efforts pour arriver à comprendre de très petites parties de l'univers. Parce qu'en utilisant des télescopes, nous ne pouvons voir que de petites parties du ciel sans avoir une vision générale de l'univers tout entier. Donc, en lisant le Coran et en répondant aux questions, je crois que je peux trouver une nouvelle façon de faire des recherches sur l'univers."
Professeur Tejatat Tejasen
Le professeur Tejatat Tejasen est le président du Département d'anatomie à l'Université Chiang Mai en Thaïlande. Auparavant, il était doyen de la Faculté de médecine de la même université. Au cours de la Huitième Conférence Médicale saoudienne à Riyadh, en Arabie Saoudite, le professeur Tejasen se leva et déclara:
"Durant les trois dernières années, je me suis intéressé au Coran... D'après mes études et ce que j'ai appris au cours de cette conférence, je crois que tout ce qui a été rapporté dans le Coran il y a quatorze siècles est la vérité, qui peut être prouvée par des moyens scientifiques. Comme le prophète Mohammed ne pouvait ni lire ni écrire, Mohammed est nécessairement un messager qui a transmis cette vérité, qui lui a été révélée à titre d'édification par celui qui est le Créateur. Ce Créateur est Dieu. Par conséquent, je crois qu'il est temps, pour moi, de déclarer La ilaha illa Allah, il n'y a pas d'autre dieu qui mérite d'être adoré en dehors de Dieu, Mohammadour rasoulou Allah , Mohammed est le messager (prophète) d'Allah (Dieu). Finalement, j'aimerais présenter mes félicitations pour la très réussie et excellente organisation de cette conférence... Cette conférence m'a beaucoup apporté du point de vue scientifique et religieux, et j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs scientifiques très connus et de me faire plusieurs nouveaux amis parmi les participants. Et la chose la plus précieuse que j'ai gagnée en venant à cette conférence est La ilaha illa Allah, Mohammadour rasoulou Allah , et d'être devenu musulman."
William W. Hay
Le docteur William W. Hay est un scientifique maritime très connu. Il est professeur de sciences géologiques à l'Université du Colorado à Boulder, Colorado, États-Unis. Auparavant, il était le doyen de la Rosenstiel School of Marine and Atmospheric Science à l'Université de Miami à Miami, Floride, États-Unis. Après une discussion avec le professeur Hay au sujet des passages du Coran traitant de faits récemment découverts sur les mers et océans, il dit:
"Je trouve très intéressant que ce genre d'information se retrouve dans les écritures anciennes du Coran, et je n'ai aucun moyen de savoir d'où elles peuvent venir, mais je crois qu'il est extrêmement intéressant qu'elles soient là, et que ces travaux se poursuivent pour découvrir la signification de certains passages." Et quand on l'interrogea sur la provenance du Coran, il répondit: "Et bien, je crois qu'il vient de l'Être divin."
Professor Alfred kroner